Un père Noël, une ville et de l’humour

Avez-vous déjà rêvé d’un Noël différent ?
La dinde aux marrons, les cadeaux sans surprise et les bûches au chocolat écœurantes, on finit par s’en lasser.
Que diriez-vous d’une tourte à la viande explosive, d’un abominable homme des neiges de compagnie ou d’une perdrix très serviable dans un poirier ? Et si le père Noël s’en allait travailler dans un zoo, ou semait le chaos dans un magasin de jouets, voire se faisait arrêter pour effraction ?

La fausse barbe du père Noël et autres histoires, de Terry Pratchett est un recueil de nouvelles rigolotes, dont les histoires portent sur Noël et l’hiver, destiné à la jeunesse. Comme pour Sophie et la princesse des loups, j’ai lu cet ouvrage pour le Cold Winter Challenge. Plus spécifiquement, je l’ai lu le jour même du 25 décembre, ce qui était vraiment agréable. J’avais déjà lu un des ouvrages de cet auteur : La Huitième Fille ; roman que j’avais adoré et qui m’avait fait beaucoup rire.

Dans ce recueil aussi, ses récits m’ont séduite. Je trouve que ce sont de très bonnes histoires pour les enfants, qui prêtent parfaitement à la lecture à voix haute. Cet ouvrage m’a beaucoup fait penser à un mélange entre le style des romans de littérature jeunesse de Roald Dahl et Les Gens de Schilda, écrit par Erich Kästner – des livres qui ont bercé mon enfance et que j’aime toujours encore énormément. Les Gens de Shilda raconte, en petites histoires, les aventures comiques des habitants de la ville de Shilda, qui s’avèrent être très stupides. La nature des péripéties du livre de Pratchett, ainsi que le fait que beaucoup des actions se déroulent dans la ville de Blackbury m’a beaucoup fait songer à l’ouvrage allemand, pour mon plus grand plaisir.

J’ai aussi beaucoup apprécié le fait que cette édition – de L’Atalante en 2018 ; traduction de l’édition de 2017 faite par The Random House Group et Penguin Random House Children’s – est illustrée avec intelligence par Mark Beech. Cela rend les récits très vivants et amuse d’autant plus le lecteur. Il y a une véritable interaction entre le récit et le côté graphique de l’ouvrage : certains mots sont ainsi mis en avant, plus gros, en gras, ou encore sont incluent directement dans une illustration. J’ai vraiment beaucoup aimé cet aspect-là.

La tourte de Blackbury, L’ordinateur qui écrivit au Père Noël ainsi que Le jour du jugement dernier pour le père Noël sont les trois histoires qui m’ont le plus marquées et amusées. Elles sont cependant toutes très agréables à lire et j’ai été très heureuse de découvrir cet auteur dans un autre registre. Je conseille vivement cette lecture légère et pleine d’humour, qui peut se déguster petit à petit, seul ou à plusieurs. Lire ces histoires de vive voix doit être vraiment très divertissant !

L&C

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